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 Chasse à l’homme, incendie des habitations à Gandié (Gboné), Voici ce qui s’est réellement passé

 Chasse à l’homme, incendie des habitations à Gandié (Gboné), Voici ce qui s’est réellement passé

14 mai 2018 0 Par infonews

La semaine dernière, était mouvementée à l’Ouest de la Côte d’Ivoire par le razzia d’un village par des Burkinabés. Il y’a même eu mort d’homme. Que s’est-il réellement passé ? Nous avons trouvés des éléments de réponses au près d’un administrateur sur le terrain mais qui a préféré garder l’anonymat.

‘’ Le président  des jeunes de Gandié me disait la semaine dernière que sur instructions des anciens, ils sont allés chasser les Burkinabés de leur forêt sacrée. La dite forêt avait été vendu au noir par un fils du village. Malheureusement ils ont tué un Burkina. Au lieu de rendre compte au village, ils l’ont enterré sommairement. C’est alors que deux jours plus tard qu’une horde de burkinabés s’est abattue sur le village et l’a rasé.’’ A affirmé l’administrateur.

Il ressort de ses propos que la forêt a été vendue au noir par un fils du village. Il faut noter que c’est un fils indigne car, comment peut-il vendre une forêt dite sacrée au ‘’noir’’ ? Quelle inconscience ! Ce qui a fait déborder le vase si on s’en tient aux propos de l’administrateur. Il y’a eu chasse à l’homme dans le village suivi d’incendies de domiciles. Le problème de terres arabes se fait plus en plus crucial en Afrique de l’Ouest. Et depuis la guerre de 2002, la Côte d’Ivoire est envahie par des voisins très encombrant. Et à la moindre étincelle, il y’a des meurtres. Cela est récurent désormais en Côte d’Ivoire. Ces problèmes du foncier rural qui engendre toujours des morts. Il faut des textes de loi et des hommes pour les mettre en application pour parer à l’inévitable.

Pour ce faire voici ce que préconise l’administrateur : « Il faut que le législateur encadre les transactions sur le foncier rural au lieu de faire le singe qui feint de ne rien voir ne rien sentir ou ne rien entendre. Conclusion: il faut un meilleur encadrement textuel et administratif. Et une force publique  à même de pouvoir appliquer les décisions. La peur du gendarme est le commencement de la sagesse. Les meilleures décisions et les orientations générales doivent venir de l’administration centrale. Delà les autorités locales peuvent facilement les exécuter. Nous le faisons au niveau local mais les décisions doivent venir de l’administration centrale. C’est là bas la conception et nous, nous les exécutons. Il faut que les cadres recrutés  l’administration centrale (à Abidjan) aient une approche du terrain, et que ceux qui l’appliquent aient la généralité de la conception. Les carrières doivent être dynamiques de la centrale au  terrain et vis-versa ». A-t-il conclut.

Koudou Jean